Etre femme dans une région dévastée par la violence et l’insécurité est particulièrement difficile. Beaucoup de celles qui habitent au Kivu vivent un enfer quotidien. Le viol, perpétré pas les différentes milices, y est monnaie courante. Leurs enfants et leur maris sont parfois assassinés devant leur yeux. Et lorsqu’elle en réchappent, elle finissent bien souvent par être chassées du fait du « déshonneur ». Seules, reniées et parfois atteintes du VIH elles se déplacent vers les villes avec l’espoir d’oublier.

Si l’horreur leur laisse un peu de repos, elles auront peut-être l’occasion de rencontrer le docteur Mukvege de l’hôpital Panzi qui les soignera, ou encore de faire partie d’une association où elles seront soutenues, comme ici à l’ AFIA-FEV où  à été prise la photo.

En attendant, les campagnes se vident du fait de l’insécurité ambiante. Cela signifie aussi que la production agricole chute, et qu’il faut importer au prix fort pour pouvoir se nourrir. C’est alors la chasse aux francs congolais…mais toujours, et malgré tout, avec un sourire d’espoir.